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Photo du rédacteurGiovanna Molina

Un master à Paris, pourquoi pas ?

Dernière mise à jour : 3 nov. 2022


Une femme aux cheveux noirs et aux bras ouverts. Elle sourit. À l'arrière-plan de l'image, vous pouvez voir de nombreuses personnes se promener sur la pyramide du musée du Louvre et le ciel bleu.

Moi, au Louvre (fichiers personnels)

Que la France soit réputée pour son appréciation de l'histoire, cela tout le monde le sait. Mais ce que l’historien.ne découvre, c'est qu'en fait, la « science des hommes dans le temps » accueille sa consolidation et son héritage dans l'Hexagone. Grâce à cette notoriété, j'ai décidé de faire mon master d'Histoire à Paris. Je m'appelle Giovanna, j'ai 23 ans et je suis une Brésilienne qui, en raison du manque de bourses et de l'argent compté pour le voyage, a mis une abondance de volonté et de persévérance dans le défi d'étudier à l'étranger.


Au début, il était curieux de penser comment, tout au long de mes études, l'École des Hautes Études en Sciences Sociales s'est révélée être le lieu idéal pour m'accueillir. Je me souviens que pour apprendre le français, j'écoutais beaucoup de podcasts, et l'EHESS était toujours présente à travers les citations et les professeurs. Puis, j'ai découvert que ma directrice d'initiation scientifique avait déjà étudié ici. Et c'est avec ces belles références que j'ai embrassées cette université. Je vais fréquenter son bâtiment pendant 2 ans, au Campus Condorcet à Aubervilliers, un endroit particulièrement beau, avec une vie étudiante intense, un potager et l'une des plus illuminées bibliothèques que je n’aie jamais vues.


En ce moment, je m'exprime ici dans le but de partager mes premiers jours en France. Il y a quelques jours, dans un élan d'inspiration, j'étais déjà en train d'écrire un texte sur ce sujet. Mais maintenant que Livinfrance a offert cet espace à plusieurs étudiants pour qu'ils partagent le changement unique et spécial qu'ils opèrent dans leur vie, je vais saisir l'occasion de raconter ce que mon cœur avait déjà décidé d'enregistrer :


La banalité spectaculaire des jours

« En avant, il était beau. Il faut que je partage que pendant les premiers jours, il était absurdement beau. Donc, ma colocataire m’a dit que j’ai apporté le soleil du Brésil jusqu’en France, et elle ne savait pas qui la principale chanson de ce moment d’exchange pour moi parlais exactement que : « un soleil de l’Amérique du Sud me suivre ». Belle coïncidence. Puis, pour profiter du sujet, j'ai remarqué qu'il y avait peu d'oiseaux et grâce à un autre colocataire, nous avons découvert que c'est à cause de l'hiver qui arrive.


Bon, ils étaient un peu compliqués. C’est impossible raconter mes premiers jours sans expliquer de façon moins compliquée où j’habite ici. Comme une classique brésilienne, je sais que l’espoir, c'est le dernier à mourir, alors mes colocs m’a trouvé cinq jours avant de venir à Paris. Oui, ils m’ont trouvé. Je ne me souvenais pas même de la proposition et soudain le propriétaire m’a envoyé un message. Belle coïncidence. Maintenant, je vis à Pierrefitte-sur-Seine, une banlieue nord parisienne, dans un super appart qui est proche du Campus. Enfin, pour toujours, je serai solidaire avec tous les étudiants qui cherchent une habitation pendant l’entrée universitaire. Ce n’est pas facile.


Surtout, ils étaient incroyables. J’ai connu des gens vraiment gentils. Mes quatre colocs m’accueillent aussi. Isis, la chatte, dors avec moi dès la première nuit. Ah, ça me souvient des stéréotypes des rats. Bon, de ma part, ils sont comme ma cochonne d’Inde, [attention, information !] parce qu’elle est en vrai de l'espèce des rongeurs et est venue des Andes. Et puisque je reviens au thème de la nature, je signale que l'air multiculturel des gens d'ici est comme leurs arbres et leurs jardins en automne, en plusieurs couleurs. Une autre belle coïncidence.


Alors, ils étaient difficiles. Selon le complot millénaire des êtres humains de séparer les frontières avec les drapeaux enflammés et des couleurs que les représentés, le vert, le jaune, le rouge et le bleu se mélangé déjà dans mon esprit. Mais le plus dur, c'est de sortir de mon pays dans un moment où la démocratie est en danger. Les élections sont en cours et je ne peux pas même célébrer ou pleurer avec ma famille, mes amies, mes frères et sœurs de la patrie. Je vous encourageais d’ici. Puis, en cherchant des expressions moins cliche pour ma terre d’Origine, la vérité, c'est que même si la « patrie » vient du patriarcat, elle est surtout un mot féminin. Des blagues de la langue française. Belle coïncidence. »

L'image montre un chat aux couleurs marron, noir et blanc et aux yeux verts. Elle est allongée sur le lit et le soleil la touche.

Isis, la chatte (fichiers personnels)


Longue vie à la fraternité !


En résume, ils étaient beaux, compliqués, incroyables, difficiles… comme toute la dualité qu’accompagne la fluidité de l’univers. Mes premiers jours en Île-de-France étaient exceptionnels. Chaque jour, je devais relever un défi différent. Les surmonter est une source d'inspiration. Et, contrairement au texte ci-dessus, je publie cet article après les élections brésiliennes. Mes colocs ont vu ma détresse à suivre la politique de loin, et ont même assisté à un débat avec moi. Nous avons eu des débats d'idées et d'idéaux enrichissants pendant ces journées intenses. Il est contagieux de voir des jeunes de cultures différentes, mais qui aspirent à une humanité et une planète plus juste, égalitaires, libres et renouvelables.


De plus, ces types des débats fréquentent avec eux, m’aide vraiment avec la langue. Presque toujours, on partage des moments drôles à la cuisine. C’était bon pour apprendre leurs habitudes, goûter leurs plats, savoir l’adresse du mieux supermarché... Par exemple, le meilleur supermarché se trouve à côté de la Cathédrale de Saint-Denis, à 15 minutes à pied de chez nous. Et comme ils disent : « Oh, là, là » ! Quelle belle cathédrale ! Mon deuxième jour ici a été entièrement consacré à la connaître.


Par fin, la France m'offre une opportunité incroyable de poursuivre ma recherche. Mon enquête porte sur les relations internationales des femmes brésiliennes au XXe siècle. Et j'ai l'impression de vivre et d'expérimenter une partie de tout cela, mais au XXIe siècle. En fait, je crois que je suis en train de réaliser deux grandes recherches, celle de mon master et celle de moi-même. Il faut du courage pour s'installer seule dans un autre pays, et beaucoup d'audace pour enquêter sur soi-même. Je sais que je vais obtenir de bons résultats.

L'image montre un pont sur la Seine. En arrière-plan, il y a des bâtiments et au-dessus du pont, des luminaires. Sur le quai de la Seine, il y a un bateau.

Quai du Seine (fichiers personnels)


*******************

Merci à tous ceux qui ont lu ce petit témoignage de mes premiers jours en Île-de-France. Je remercie d'avoir l'opportunité de faire partie de cette institution renommée telle que l'EHESS, et à Livinfrance pour la disponibilité de cet espace. Je souhaite beaucoup de paix et d'amour à tous les cœurs et il suffit de cliquer sur le cœur ci-dessous pour m'envoyer aussi de la paix et de l'amour.

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